Les Etats-Unis seraient impliqués dans les massacres de Sabra et Chatila

Le quotidien américain le «New York Times» a publié des documents secrets prouvant l’implication des États-Unis dans les massacres de Sabra et Chatila en 1982!

Dans son article intitulé « Le massacre qui aurait pu être évité», Seth Anziska, chercheur à l’Université de Columbia États-Unis, a réussi à se procurer des documents historiques dévoilant le contenu de converstations aynat eu lieu entre des responsables israéliens américains au cours de cette période.

Il cite un document datant du 17 Septembre 1982, rapportant une réunion qui s’est tenue entre le ministre de la guerre israélien, à l’époque, Ariel Sharon et l’émissaire du président américain au Moyen-Orient Morris Draper.
Selon le document, Sharon aurait assuré qu’Israël évitera d’impliquer les États-Unis dans le massacre, en disant: «Si vous avez peur de vous trouver impliquer dans cette affaire, aucun problème, il suffit que les États-Unis nient toute implication ou leur connaissance dans ce massacre, et nous ferons autant »!

Le document souligne que ce dialogue confirme que les Israéliens étaient parfaitement au courant que leurs alliés libanais avaient pénétré dans le camp, et qu’une opération de liquidation barbare avait commencé, commente l’auteur de l’article.

Un autre document révèle une deuxième réunion qui a eu lieu entre l’émissaire américain Draper et Sharon , à laquelle ont participé l’ambassadeur américain Sam Lewis, le chef état-major israélien Rafael Eitan et le chef des services de renseignement militaire Yehuda Sagi.

A cette réunion, l’émissaire amèricain a réiteré la position de son pays exigeant le retrait des forces de Tsahal de Beyrouth, alors Sharon lui répond: « »Les terroristes sont toujours dans la capitale et nous avons leurs noms; leur nombre varie entre 2000 et 3000″.. Alors Morris Draper demande: « Et qui se chargera de la sécurité des camps palestiniens? » Sharon répond: « l’armée et les forces de sécurité libanaises s’en chargeront ».

Après des négociations, les deux parties sont parvenues à un accord pour le retrait des forces israéliennes du Liban durant les prochaines 48 heures mais après le «nettoyage» des camps.

Sharon n’a pas quitté la réunion avant de s’assurer que l’accord ne contient aucune confusion sur la sélection des camps qualifiés de terroristes qu’il faut liquider et qui sont : Sabra et Chatila, Bourj Barajneh.

Puis Draper a souligné «mais certains affirmeront que l’armée israélienne est restée à Beyrouth afin de permettre aux Libanais de tuer des Palestiniens ».

Sharon lui répond:  » Alors nous les tuerons nous-mêmes, il n’est pas question de garder l’un d’eux en vie; et nous vous permettrons pas de sauver ces terroristes ».

Draper s’en presse de dire: «Nous ne sommes pas intéressés à sauver l’un d’eux ».

Sharon réitère « Si vous ne voulez pas que les Libanais les tuent nous le ferons »!

Du coup, Draper conclut la réunion an affirmant:  » Nous aimerions que vous vous retirez de Beyrouth.. laissez cette mission aux Libanais »!

 

Source :

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=79461&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=23&s1=1

La prochaine armée « islamique » sous commandement de l’OTAN.

Dans cette première manche de la confrontation géopolitique entre la Syrie et l’Empire américain, le régime syrien, malgré quelques défections, des assassinats de hautes personnalités, des désertions dans le rang des soldats de l’armée, une situation humanitaire déplorable et une économie semi-asphyxiée, semble marquer des points. En effet, l’objectif de créer des zones autonomes « libérées » et de faire pencher la population en faveur des « insurgés » pour lancer une offensive militaire et diplomatique de grande envergure a été déjoué par l’armée syrienne qui a montré une capacité de défense inattendue. La seconde guerre de Qaradhawi qui a promis de prier à Damas la mi Ramadhan semble ne pas se dérouler selon les voeux du Pape des Frères Musulmans.

La guerre avec la Syrie n’est pas finie pour l’Empire américain qui joue à découvert derrière ses alliés européens, ses vassaux arabes et turcs, et ses instruments « jihadistes » montés selon les options stratégiques et tactiques de Brezinski et de l’orientaliste anglo-israélo-américain Bernard Lewis.

Bernard Lewis est un orientaliste idéologue proche des néo-conservateurs, il est engagé pour la guerre dans le monde musulman et la défense inconditionnelle d’Israël.  Il fut conseiller des services secrets britanniques (Seconde Guerre mondiale), consultant du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, conseiller de Benyamin Netanyahou alors ambassadeur d’Israël à l’ONU (1984-88). Considéré comme « fin spécialiste » du monde musulman et de la Turquie, il soutient Brezinski dans le projet d’une guerre fratricide entre musulmans. Il est partisan pour une guerre entre Sunnites et Chiites après l’échec de sa doctrine d’une guerre entre Arabes et Perses. Comme Daniel Pipes le fer de lance de l’Islamophobie mondial, Bernard Lewis est un spécialiste de la civilisation islamique, du monde arabe, de la Turquie, et il connait bien la langue arabe qu’il a apprise au Caire. Quand on voit l’unité idéologique et la convergence d’actions contre le monde arabe et musulman des sommités américaines telles que Francis Fukuyama ( la fin de l’histoire) , Samuel  Huntington (le clash des civilisations), Bernard Lewis, Brezinski et Henry Kissinger, on ne peut que rire devant BHL le farfelu et surtout pleurer devant l’indigence de nos intellectuels, de nos savants et de nos hommes politiques gouvernants ou opposants. Tous s’accordent à détruire le monde musulman de l’intérieur en accentuant les clivages entre les doctrines, les poussant jusqu’à devenir luttes intestines armées. Tous s’accordent à demander une ingérence de l’OTAN pour régler les contentieux entre les gouvernants qui résistent à l’Occident et une minorité qui veut leur arracher le pouvoir par la force et une prétendue légitimité religieuse. Tous réitèrent le scénario de Laurence d’Arabie dans une sorte de flux et de reflux de notre Wahn que l’histoire charrie.

Dans son livre « Le Grand échiquier, L’Amérique et le reste du monde », Zbigniew Brezinski qualifie la Turquie de « pivot géopolitique de premier ordre » et « d’important acteur géostratégique dans la région des Balkans eurasiens ». Et tout naturellement donc que dans la géopolitique d’Obama, la Turquie d’Erdogan se « libère » de ses militaires laïcs, manœuvre sur le dos des Palestiniens et se trouve dans une alliance avec l’Arabie saoudite et le Qatar dans l’intervention en Libye. Nous voyons se dessiner le même profil et le même mode opératoire en Egypte avec l’éviction du maréchal Tantaoui et de quelques généraux après la dernière visite d’Hilary Clinton en Israël et en Egypte post Moubarak. Il faut donner de la crédibilité à ces Frères Musulmans qu’hier on considérait comme des terroristes car il faut les intégrer dans le jeu d’échec où ne savent jouer et gagner que ceux qui connaissent les règles, la stratégie et qui sont rodés par une longue pratique de coups successifs et d’anticipations sur des parties qui ont la carte mondiale et le temps historique comme champ de jeu.

Bernard Lewis, sioniste notoire, est celui qui a donné naissance à l’expression « choc des civilisations » qui plait tellement aux Américains et aux sionistes européens. Il est comme Brezinski partisan de la formule qu’il a inventée depuis déjà longtemps sur la Palestine : « la création d’un État arabe palestinien sur les parties de la Palestine mandataire auxquelles Israël renoncerait ». Selon lui, l’Islam reste toutefois « l’opposition contre le processus de paix la plus puissante et la plus ancrée dans les principes, développée […] par le gouvernement iranien et ses agences ainsi que par les autres partis et organisations islamiques » qui développent une propagande antisémite plus puissante que celle basée sur le nationalisme et les races et qui puise « aux riches ressources […] de l’antisémitisme européen ».

Il connait parfaitement le potentiel de l’Islam et il est dommage que les Musulmans malades d’apologies ne voient qu’une reconnaissance de leur civilisation là où il y a une menace, une visée, un plan de destruction de l’embryon qui pourrait faire renaitre la civilisation musulmane : « Lorsque la puissance musulmane était à son apogée, seule une autre civilisation, la Chine, pouvait se comparer à elle par l’ampleur, la qualité et la diversité de ses réalisations. Toutefois, la civilisation chinoise restait essentiellement limitée à une aire géographique, l’Extrême-Orient, et à une famille de peuples. L’Islam, en revanche, avait créé une civilisation mondiale, pluriethnique, multiraciale, internationale, et l’on pourrait même dire transcontinentale. » . Bernard Lewis propose une solution aux musulmans : « Ce n’est qu’en renonçant à leurs griefs et à leur victimisation, en surmontant leurs querelles, en unissant leurs talents, leur énergie et leurs ressources dans un même élan créatif, que ces peuples pourront de nouveau faire du Moyen-Orient ce qu’il était dans l’Antiquité et au Moyen Âge, un haut lieu de civilisation. Le choix leur appartient. ” C’est toujours le même discours lénifiant et apologétique qui ne dit pas la réalité pensée et l’action mise en œuvre pour le monde arabe et musulman : la civilisation passe par la reconnaissance d’Israël et l’alignement sur l’Occident sinon par une guerre fratricide entre les musulmans dont un clan serait appuyé par l’Occident contre l’autre partie afin de domestiquer les « islamistes» et d’en faire des vassaux comme durant la guerre en Afghanistan contre l’Union soviétique ou des alliés contre la Chine ou contre un pays musulman qui monterait en puissance par sa technologie et son armée.

 Pour l’instant Qaradhawi, l’Association internationale des savants musulmans, les « Jihadistes », les gouvernants arabes et leurs opposants spécialisés dans l’oppositionnel stérile et vindicatif sont livrés pour le compte « pertes et profits » sur l’autel de la « démocratie » et du « Khalifat islamique » afin d’affaiblir le régime syrien, créer de la diversion médiatique, et  maintenir la tension psychologique sur les troupes loyalistes juste le temps de mettre en place cinq séquences diaboliques :

Séquence 1 : Donner le temps à la Turquie et à l’Arabie saoudite de monter une armée des pays  « islamiques » légale et légitimée par l’O.C.I qui irait renverser le régime laïc et mécréant de Bachar Al Assad. Cette armée constituée de troupes au sol serait appuyée par l’aviation de l’OTAN et l’US Navy.  Pour l’instant deux problèmes freinent ce pas fatidiques : le sommet des non-alignés à Téhéran et la position indécise et contradictoire du président égyptien Morsi qui voudrait le départ de Bachar al Assad et l’installation des Frères Musulmans, mais refuse une intervention étrangère. Sans l’Égypte, cette armée « islamique »  perdrait de sa crédibilité et de son efficacité. Bernard Lewis et  Zbigniew Brezinski se rejoignent parfaitement sur le rôle de la Turquie sunnite pilotant avec le Serviteur des Lieux saints de l’Islam une armée sunnite contre une armée chiite. Il faut espérer que l’échec du complot initial opposant Arabes et Perses se reproduise une fois de plus. Ce n’est ni Qaradhawi ni l’assemblée internationale des savants musulmans ni les Djihadistes financés par le Qatar et l’Arabie saoudite qui vont contrer ce complot.

Séquence 2 : Monter une coalition internationale contre l’Iran et le Hezbollah dont la force arabe ou sunnite serait  envoyée aux premières lignes. Les débordements de la guerre civile en Syrie touchent déjà le Liban où le pire est à craindre. Il faut reconnaitre que pour l’instant la majorité des confessions parviennent à contenir le feu qui risque de s’embraser et enflammer le Liban pour une autre guerre civile. Plus la pression monte sur la Syrie, le Liban  et l’Iran et plus les risques de contagion dans la région deviennent plus sérieux et plus graves touchant des pays comme la Turquie, l’Arabie saoudite. Il est de la tradition de l’Empire et du sionisme de gagner sinon de laisser derrière eux des ruines. S’ils échouent à mener des guerres victorieuses, ils parviennent à laisser des pays dévastés, des sociétés fracturées et des pays voisins en disharmonie sur de longues périodes freinant ainsi leur développement et leur capacité de faire front au nouvel ordre mondial.

Il faut être naïfs et incultes pour croire que Bachar Al Assad gêne l’Occident par sa propre personne. Je suis persuadé que s’il y avait un sunnite Frère musulman ou laïc et non un alaouite ou un nossayri au pouvoir, le scénario serait le même, car il s’agit de livrer les clés du gaz syrien, le corridor d’attaque de l’Iran, et les clés d’entrée au moyen Orient qui sont le Liban et la Syrie par l’histoire et la géographie.

Séquence 3 : Passer au Pakistan et obtenir son désarmement nucléaire et son démantèlement en régions ethniques dans un Sykes Picot 3 dans ces régions d’Asie musulmane après le Sykes Picot 2 dans le monde arabe. Quand on voit les attaques de drones sur le Pakistan, on est frappé par le silence de l’armée pakistanaise, mais lorsqu’on voit la riposte en Afghanistan contre les troupes américaines on se dit qu’il doit y avoir déjà une guerre ou une provocation de guerre de la part des États-Unis contre le Pakistan qui ne dit pas encore son nom, mais qui est bien réelle. Les attentats sanglants et sans cesse contre les communautés chiites au Pakistan et en Irak montrent que cette déclaration de guerre est suivie par la mise en place d’une guerre civile pour laisser l’État et l’armée divisés sur plusieurs fronts qui les poussent à une hémorragie. Pendant ce temps, l’Inde renforce son axe avec le sionisme et multiplie sa capacité de frappe balistique alors que les associations musulmanes nombreuses au Pakistan semblent impuissantes à peser sur le cours des événements… C’est le même Wahn qui continue de sévir dans le monde musulman…

Séquence 4 : Appliquer la formule de deux micros états en Palestine à proximité d’Israël dont l’un, celui du Fatah, sera reconnu comme le modèle du Vatican et l’autre, celui du HAMAS, confié à l’Égypte.  Ces deux avortons vivront de l’aumône internationale, des bienfaits d’Israël et surtout reconnaitront l’Etat sioniste et se désisteront du droit au retour des réfugiés. Pour l’instant le HAMAS, en se désolidarisant de la Syrie et en optant pour une démarche pragmatique qui va sans doute lui donner une reconnaissance par les Etats-Unis et Israël, est sur la voie de la normalisation et d’un nouveau camp David à moins que les voix radicales des faucons du HAMAS imposent la charte initiale du HAMAS ou que l’Arabie saoudite, le Qatar et les Etats-Unis ne fortifient les cellules dormantes d’al Qaeda pour une guerre fratricide entre Palestiniens à Gaza faisant ainsi perdre le dernier crédit qui reste aux palestiniens sans cap ni boussole depuis déja longtemps ou du moins depuis Oslo. Pour l’instant nous assistons à une ingratitude des Palestiniens envers les Pays qui les ont soutenus qui est aussi grotesque que leur exercice de pouvoir et d’administration et d’éléction fantôche sous occupation…

Séquence 5 : Faire passer l’Algérie de comptoir colonial français à base coloniale américaine en disposant de ses ressources et de son armée et tout particulièrement de son aviation et de sa marine pour faire le gendarme pour le compte de l’OTAN au Sahel. Certains Algériens se réjouissent de voir le général Khaled Nezzar poursuivi par la Suisse pour « crimes contre l’humanité ». Je n’ai pas de sympathie pour lui mais j’ai de la dignité et de la considération pour moi-même et pour mon pays. Je ne pourrais pas comprendre qu’un Algérien conscient des enjeux et des menaces ne voit pas que la poursuite de Nezzar n’est pas un acte de justice ni d’amour pour l’Algérie, mais une manœuvre d’intimidation contre les chefs de l’ANP pour les amener à collaborer et pour préparer l’opposition algérienne à s’intégrer dans le « cactus arabe » visant à démanteler l’Algérie ou à l’engager dans une nouvelle guerre civile si l’ANP refuse de coopérer au-delà des limites rouges.

La vérité doit être dite sans passion ni colère ni ressentiment. Nous sommes musulmans et si jamais un général doit être jugé pour des fautes graves, il le sera par une justice algérienne. S’il échappe à la Justice, car celle-ci est sous son contrôle, il ne pourra pas échapper à celle du Tout Puissant. Vouloir la justice au dépens de ce qui reste comme souveraineté nationale est inadmissible. Ceci est inadmissible, car aucun pays n’a compétence juridique ni morale pour juger l’un de nous pour des problèmes entre nous. Si nous le tolérons aujourd’hui, demain nos enfants et nos petits-enfants seront de nouveau déportés et jugés selon la loi du plus fort et non selon notre droit et nos coutumes.

A la lumière de ce qu’on a vu en Palestine, au Liban, en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Syrie, il semble de plus en plus probable que les véritables bourreaux ne soient pas algériens, mais des agents étrangers qui n’ont non seulement aucune pitié pour nous, mais nous haïssent au point de violenter nos enfants, nos mères et nos épouses dans des conditions atroces. Enfin, il est impossible de croire que ceux qui ont mené l’Algérie à un processus « démocratique » pipé dès le début puis ont demandé son annulation et ont poussé les uns et les autres à s’entretuer puissent 20 ans après avoir de la compassion pour nous ou avoir de la considération pour les islamistes ou les nationalistes. Méfiance et vigilance. Personne ne veut faire son bilan de conscience ni l’analyse critique de son action politique ni s’engager pour un véritable changement concerté qui engage tous les Algériens sans exclusive ni exclusion alors que la situation est urgente.

Pour l’instant nous voyons les prémisses qui annoncent le démembrement du pays et la mise sous tutelle de son armée : la persistance chez les militaires de l’idée d’un peuple immature et inapte, la dissolution des moeurs sociales, politiques et économiques, l’absence de règles déontologiques, l’individualisme, l’absence d’unité d’orientation idéologique, les ressources nationales aux mains des multinationales, l’économie nationale livrée aux parasites privés qui sont nés dans le sillage du secteur public et de la corruption et le marché livré au marché noir et à la corruption, un fossé de plus en plus grand entre gouvernants et gouvernés, le sentiment d’impunité chez une minorité et le sentiment d’injustice chez la majorité, absence de langue nationale, absence de projet d’avenir, environnement arabe et africain en turbulence, situation intérieure explosive, visées coloniales de plus en plus affichées, intimidantes et menaçantes…

Conclusion

Ces séquences annoncent une fin de scénario pessimiste qui s’avance inexorablement et à grande vitesse à moins que la Providence divine ait un autre dessein qui nous échappe. Dans ces moments de confusion et de bouleversements imposés par les autres, car nous n’avons pas su concevoir et réaliser à temps nos changements par nous-mêmes et à notre profit, il ne s’agit pas de baisser les bras ou d’avoir une quelconque émotion, mais de tout faire et tout dire pour tenter de sauver les meubles et ne pas donner à l’Empire agonisant et à l’entité sioniste dans l’impasse une possibilité de se régénérer.

La gauche française à l’instar des progressistes occidentaux ont comme d’habitude failli et ne sont plus concernés par le devenir des peuples ni par la lutte anti impérialiste. Les événements en Libye et en Syrie prouvent une de fois de plus les limites idéologiques de la gauche quand il s’agit du monde musulman.

Il ne reste à ceux qui portent la civilisation musulmane et arabe dans leurs tripes que de réagir avec patience et constance en dévoilant les complots et les enjeux.

Enfin ce n’est qu’une analyse qui montre le probable sans prétendre détenir la vérité :

{Il n’est pas de mise qu’Il vous Informe sur le Ghayb} Al Baqara 179

La vérité sur laquelle nul ne peut faire de concessions ni l’ignorer surtout s’il se réclame de l’Islam est incontestablement celle-ci et que Qaradhawi semble oublier prouvant une fois de plus que le savoir n’est pas la garantie de la probité intellectuelle ni de la guidance religieuse :

{Il n’appartient point à un croyant de tuer un croyant sauf par erreur.} An Nissa 92

{Quiconque tue un croyant intentionnellement, sa punition sera la Géhenne où il s’éternisera ; Allah le Frappera de Sa Colère, le Maudira et lui Préparera un immense châtiment.} An Nissa 93

En Libye, Qadhafi a tué en 40 ans près de 4000 Libyens, les Jihadistes avec l’aide de l’Otan ont tué en 4 mois plus de 40 000 libyens. Combien de musulmans seront décimés en Syrie? Combien de musulmans seront occirés par la future « armée islamique internationale » si jamais elle verrait le jour ? Pour l’instant nous savons que depuis le 11/09, dix millions de musulmans ont péri entre l’Irak, l’Afghanistan, le Nigéria, la Somalie, le Soudan… Nous savons aussi par le hadith authentique que celui qui combat sous un étendard de confusion (false flag ou fausse bannière) et s’il meurt, sa mort est celle de la Jahiliya (il meurt comme un mécréant). Nous savons par la Fatwa de Cheikh Al Ibrahimi le prédicateur de la révolution algérienne que le colonialisme et l’Islam sont antagonistes et que toute alliance avec l’impérialisme est l’oeuvre de Satan :

« les Musulmans doivent comprendre tout ces enjeux et savoir que la vigilance la plus élémentaire leur recommande d’éprouver, par esprit d’équité et de réciprocité, pour le moins, les mêmes sentiments d’hostilité que leur ennemi éprouve envers eux. Leur allégeance loyale et leur alliance sous n’importe quelle forme envers le colonialisme, leur ennemi, est une transgression des principes sacrés de l’Islam. Celui qui accepte ou tolère la tutelle colonialiste signifie ici, qu’il a accepté de se détourner de sa religion et de faire triompher l’ennemi de sa religion sur sa propre personne, sa génération, son peuple et sa patrie. »

Dans le prolongement de mes analyses sur les révolutions en Tunisie et en Egypte j’ai écris deux livres  » Le dilemme arabe et les 10 commandements US » et « Islamophobie : Deus Machina » pour montrer, selon ma propre évaluation de la situation du monde musulman et ma propre grille de lecture des révoltes arabes, que nous allons assister à des arrangements d’appareils bureaucratiques avec l’impérialisme pour d’une part confisquer les révolutions populaires en Tunisie et en Egypte et d’autrre part semer le chaos en Syrie et en Libye. L’ingénierie et la prospective américaine allaient disloquer les mentalités collectives, les géographies, les économies et l’histoire commune du monde musulman pour empêcher toute évolution dans le monde musulman et en particulier tout rapprochement avec l’Iran et toute consolidation et élargissement de l’axe de résistance. Par ailleurs le complexe de renseignement et de psychologie sociale de la CIA et des experts de la géopolitique allaient donner un contenu militaire à l’Islamophobie pour faire de la méfiance des occidentaux envers les Musulmans et de la défiance des musulmans entre eux un champ explosif faisant sauter l’islam politique avant qu’il ne parvienne à maturité civilisationnelle. Avec la mise en scène des Jihadistes, d’al Jazira et de Qaradawi, ils ont réussi à dévoyer le projet islamique et à stopper la dynamique de changement.

Maintenant ils passent à la récolte des fruits : créer une armée « islamique » agissant pour le compte de l’OTAN… Entre la coupe et les lèvres il y a la Syrie et Damas. L’autre récolte est celle que j’avais évoqué dans ces deux livres : Profiter des erreurs stratégiques de Qaradhawi prisonnier de sa mégalomine , de sa sénilité et sans doute  la taupe qui s’est infiltrée  dans son entourage et l’a manipulé pour détruire l’association internationale des savants musulmans dont son président était antisioniste et militant acharné de la résistance palestinienne. Nous voyons déja les dégats : des sites alimentés de syrie le traitent déja d’agent du Mossad, ce qui est une éxagération et un mensonge sans preuve. Plus tard les Islamophobes comme Daniel Pipes vont exploiter sa Fatwa autorisant l’assassinat de Kadhafi pour salir les savants musulmans qui n’ont pas eu le courage et l’intelligence de mettre fin à la dérive guerrière de Qaradhawi et à son ecart flagrant de la Sunna du Prophète (saws). Laurence d’Arabie, Bressinski, Lewis, BHL, Daniel Pipes et consort surfent sur notre insenséisme et notre vanité.

S. Nasrallah : ce sont les missiles syriens qui ont bombardé Haïfa et…

Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a exprimé ses condoléances, à la direction syrienne et au peuple syrien pour « les martyrs- commandants » de l’armée syrienne, tués ce mercredi dans l’attentat perpétré contre le siège de la Sécurité nationale à Damas.

« Durant la guerre de juillet, les missiles qui se sont abattus sur Haïfa,  et qui étaient prêts à bombarder Tel Aviv sont des missiles qui ont été fabriqués par l’industrie militaire syrienne » a révélé Sayed Nasrallah pour la première fois, dans un discours prononcé dans une cérémonie organisée dans la banlieue sud, à l’occasion du sixième anniversaire de la victoire du Liban contre l’ennemi israélien. Selon lui, la Syrie était plus qu’un pont entre l’Iran et les résistances libanais et palestinienne.

« La Syrie de Bachar Al-Assad est un soutien, un bras droit, un apport pour la résistance… la Syrie est le seul pays dans le monde arabe qui a développé une stratégie militaire qui l’a transformée en une puissance capable de contrer l’ennemi sioniste. Et c’est pour cela qu’il a fallu l’éradiquer », a-t-il expliqué. Selon lui, les commandants de l’armée syrienne sont des compagnons d’armes, des compagnons de route de la résistance libanaise et palestinienne et méritent tous les égards ».

Sayed Nasrallah qui a aussi révélé des vérités inédites sur la guerre de juillet 2006, dont entre autre les aveux des commandants et dirigeants militaires, sécuritaires et politiques israéliens selon lesquels tout a été fait dans cette guerre, sans pour autant briser la résistance, a mis en garde contre les velléités du projet américano-israéliens de semer la zizanie entre les communautés et les ethnies de la région, « seul moyen pour affronter la résistance ».

Pour éviter les dérives des uns et des autres, il a proposé un traité d’honneur qui stipule que les responsables de chaque communauté ou ethnie s’engagent à maitriser les éléments de leur groupe qui porte atteinte aux sacro-saints des autres communautés.

Voici ci-dessous les principales idées du discours

Je voulais parler de plusieurs choses mais les récentes évolutions surtout en Syrie nous incombe de consacrer une partie de cette occasion à la situation régionale. Le plan de mon allocution est le suivant : en premier je voudrais révéler des faits inédits de la guerre de juillet, et qui dévoilent la défaite israélienne et de l’autre côté un exploit réalisé par la résistance et qui n’a jamais été évoqué précédemment. Deuxièmement, j’évoquerai la situation qui a suivi la guerre, surtout sur le plan régional. Et en troisième, j’aborderai la situation sur la scène locale.

Une révélation inédite

En cette sixième commémoration, tout Israël, (dirigeants politiques, généraux militaires et sécuritaires, medias,..) est encore sous le choc de ce qui s’est passé en 2006. Nous ns ne sommes pas concernés parce que disent les gens ici, qui refusent de reconnaitre qu’une défaite a eu lieu, mais parce que les Israéliens disent, car ce sont eux nos ennemis.

Les Israéliens ne cessent d’organiser des conférences, des études, des débats auxquels participent leurs grands dirigeants et tous parlent de défaite.

En ce qui me concerne, il me suffit que le chef du Mossad, durant la guerre, le plus important, Meïr Dagan t dise son premier ministre qui était alors Olmert que la guerre a été une catastrophe nationale et qu’Israël a reçu un coup très dur ; et que celui qui a actualisé la théorie de la Sécurité nationale israélienne Dan Meridor, lui qui est l’un théoricien de la sécurité de l’entité sioniste vienne dire qu’Israël n’a jamais vu une chose pareille et « que nous sommes au fond du gouffre »…

Lorsque les dirigeants de l’ennemi parlent d’une défaite cuisante et qu’ils sont dans la pire des situations et se mettent à chercher ce qu’ils ont réalisé de cette guerre, en vérité ils ne font que mentir… toute guerre peut avoir réalisé quelques objectifs tactiques, mais elle n’en demeure pas moins avoir été une défaite..

Sur le terrain, le résultat final est que pour le dernier jour seulement de la guerre, quelques 250 missiles se sont abattus sur Israël !

Lorsque ces dirigeants israéliens disent que leur situation est au plus bas, c’est suffisant pour moi !

Entre temps, ils sont à la recherche de réalisations. L’année dernière, j’en ai évoqué deux, j’ai dit qu’elles sont modiques et stupides. Mais ils racontent des mensonges sur l’opération qu’ils ont baptisé « le poids de qualité ». Je vais expliquer de quoi il s’agit.

Lorsque Tsahal tombe dans le piège du Hezbollah

Pour les Israéliens, ils ont bel et bien effectué une opération le 14 juillet 2006. devant le cabinet ministériel restreint réuni, les commandants militaires ont dit : (( nous avons collecté des informations délicates, dangereuses et très importantes et nous avons localisé les emplacements de tous les lance-missiles du Hezbollah, ceux des missiles iraniens Fajr 3 et 5, ainsi que leur data et nous avons effectué des manœuvres aériennes pour les bombarder et l’armée de l’air est prête si vous êtes d’accord à effectuer cette opération qui est capable de briser le dos de la résistance et mettre fin à la guerre)). Ils s’attendaient à ce que cette opération surprenne le Hezbollah et le rende incapable de lancer ses missiles de moyenne et longue portée. Le cabinet ministériel a donné son feu vert et en effet quelques 40 chasseurs bombardiers ont déclenché une attaque au cours de laquelle selon les Israéliens quarante cibles ont été bombardés. Le chef d’Etat-major qui était alors Dan Haloutz a alors téléphoné à Olmert et lui a dit : « ça y est, nous avons triomphé, la guerre est terminée ».

Le lendemain, Shimon Perez est sorti pour dire qu’Israël a gagané et que le secrétaire général du Hezbollah s’est enfui à Damas, alors que j’étais dans la banlieue sud. Cela état l’opération « Poids de qualité ».

Les dirigeants sécuritaires ont par la suite vanté les efforts intensifs le professionnalisme dans la collecte des informations , des manœuvres et le budget énorme ; ils ont même comparé cette guerre à celle de 1967 lorsque l’armée de l’air israélienne a détruit la force aérienne égyptienne et à l’attaque contre les Sam 6 syriens au Liban. Les israéliens ont cru ceci et Halotz leur a dit que 70 à 80% des capacités balistiques du Hezbollah ont été détruits. Mais la vérité historique est toute autre.

« Le poids de qualité » devient « l’illusion de qualité »

La résistance qui reste éveillée et dont le cerveau sécuritaire est en pleine action avait décelé les mouvements de l’ennemi sur les missiles et elle a joué son jeu et l’même aidé à collecter les infos qu’il voulait obtenir

A un certain moment, ce cerveau sécuritaire et créatif qui est celui du commandant martyr Haj Imad Moughniyé et de ses compagnons savait que les israéliens réfléchissent en termes de guerre à la première frappe. (Les Américains ont agi ainsi en Irak, il en a été ainsi dans la Bande de Gaza aussi). Sans le faire sentir, et c’est là que réside l’exploit sécuritaire de la résistance, ce cerveau a su que les Israéliens cherchent à savoir l’emplacement de ces lance-missiles et les a aidés à les localiser. Le deuxième exploit de la résistance a été qu’elle est parvenue à évacuer les missiles de ces lieux sans que les Israéliens ne s’en rendent compte, alors qu’ils pensaient qu’ils y sont toujours.

Lorsqu’ ils ont pris la décision de bombarder ces endroits, ils étaient tous vides sans lance-missiles

Ce qui s’est passé par la suite est que les lance-missiles sont sortis de leurs emplacements et ont poursuivi leurs combats durant 33 jours, contre le nord, contre Haïfa et après Haïfa et étaient prêts à frapper Tel Aviv.

Cette opération « Poids de qualité » tant vantée par l’armée de l’air israélienne s’est avérée être l’opération de « l’illusion de qualité » et celle de « l’échec de qualité ». Les Israéliens sont tombés dans le piège que la résistance leur avait tendue.. La guerre n’est-elle pas un leurre ?

70 à 80% des capacités de la résistance sont restées en action jusqu’au dernier jour et était capable de continuer encore plus. Si nous nous nous sommes contentés d’un certain nombre de missiles ce n’est parce que leur quantité était limitée, mais parce que nous envisagions l’hypothèse que la guerre puisse être plus longue

Le lendemain, lorsqu’ils ont découvert la vérité, Halotz est entré au cabinet ministériel et leur a dit que l’opération sera longue. Ce jour-là, Shimon Perez a avalé sa langue

Je dis à l’ennemi sioniste que nous savons qu’elle sera sa première frappe

Alors que les gens ici sont préoccupés par les soucis internes, économiques, vitaux et autre (et c’est de leur droit), et dans tout ce bruitage, il y a une résistance dont les commandants et les combattants travaillent nuit et jour sur ce dossier de conflit avec l’ennemi et rien d’autre ne les préoccupe.

Cet ennemi travaille pour collecter des infos sur les installations, sur les emplacements des lance-missiles et prépare la première frappe, je l’appelle à tirer des leçons des erreurs et des échecs qu’il a subis et lui dis que son « Poids qualité » n’a été qu’un fiasco.. Et je lui dis aussi que nous savons déjà très bien quelle sera sa première frappe et savons comment lui riposter. Nous promettons aux Israéliens une grande surprise..

Je demande au peuple libanais et aux autres peuples de la région d’avoir confiance en la résistance et en ses capacités et son intelligence. Sachez que nous possédons dans cette région, dans le monde arabe et islamique des cerveaux, des cœurs, des volontés, et des capacités pour planifier, gérer, combattre et vaincre en fin de compte.

Non notre destin n’est pas celui que la plupart des gouverneurs arabes, des régimes, des auteurs et des medias arabes tentent de nous inculquer que notre destinée est la défaite , que nous sommes impuissants et que ceci fait partie de nos gènes . Dans la guerre de juillet, puis dans celle Gaza le meilleur message a été que notre destinée est de triompher et non d’échouer. Comme nous avons réalisé les victoires en 2006 puis en 2008, nous serons capables de la faire dans les autres guerres.

C’est le message que nous devons réaffirmer en cette occasion aussi.

Les limites de la guerre: constat américano-israélien

Deuxièmement : lorsque la guerre est terminée et les israéliens se sont mis avec les Américains, et non pas tous seuls à l’évaluer et nous sommes depuis rentrés dans une nouvelle phase
Il était prévu que la guerre contre la résistance pour l’écraser soit une phase primordiale pour détruire l’axe de la résistance contre Israël, le seul qui reste dans ce monde arabe attaché à la cause palestinienne, au peuple palestinien et à la terre arabe, celui-là qui s’étend depuis l’Iran, en passant par la Syrie et par les résistances libanaises et palestinienne. Alors que tous les autres régimes de trouvaient de l’autre côté et jouaient le facteur du temps pour que les Palestiniens oublient leur cause et fléchissent.

Il fallait à tout prix détruire cet axe : le premier maillon était le Liban, ou la résistance devait être écrasée. Après, devait venir le tour de la Syrie pour la raison qu’elle a aidé la résistance et lui a donné des missiles. Il fallait renverser le président syrien et soumettre la Syrie au projet américano-sioniste. Les américains n’en ont de la démocratie en Syrie ni des droits de l’homme..

Les autres alternatives

Mais la victoire la résistance a avorté ce plan car les dernier jours de la guerre des 33 jours, Israël quémandait le règlement. Demandez à la délégation arabe qui négociait dans les instances internationales dans quelle situation ils se trouvaient
Ils avaient renoncé à tous leurs conditions. Devant la commission Vinograd, Perez a déclaré que c’était désormais le seul choix disponible. Si au Liban il y avait une réelle solidarité politique entre ses différentes composantes, et que certains poignards n’étaient pas placés sur nos dos, nous aurions pu réaliser des exploits nationaux, mais certains à l’intérieur aidaient Israël politiquement pour qu’il sorte de cette impasse.

Les Israéliens sont alors partis vers une autre phase, celle de la Bande de Gaza. Mais elle parvint à faire avorter le plan. Mais les plans américanos-sionistes n’en sont pas à leur fin. Ils ne cessent de chercher des alternatives, ils sont pragmatiques, j’ai dit une fois que les US n’en ont cure de celui qui gouvernent, que ce soient les islamistes, les Frères musulmans, les talibans avec lesquels ils cherchent à négocier en Afghanistan ou autres, l’important pour eux, c’est la politique à suivre.

F16 et mirkava en déroute face aux jeunes de 16 ans

Sur la question libanaise, ils avaient un problème, celui du Hezbollah. A la lumière de la guerre juillet, des convictions s’étaient forgées : Premièrement, les bombardements aériens ne décident pas du sort d’une bataille. Deuxièmement, l’opération terrestre est une grande aventure très dangereuse. il y a quelques jours, Olmert qui délie un peu sa langue a dit que l’opération terrestre de plus de 3Km est une bêtise et Halotz aussi a acquiescé. Perez a dit dans les investigations de Vinograd : (cette guerre contre le terrorisme, c’est a dire contre les missiles de la résistance se fait à distance, il est impossible à travers un avion F16 de traquer chaque jeune de 16 ans, c’est ce qui se passait durant la guerre, combien de F16 faut-il pour traquer des jeunes de 16 et qui en fin de compte vont posséder des missiles anti-aériens et ils nous est difficile aussi d’envoyer un char Mirkava dans chaque tranchée) …

Ces jeunes que ni les 16 ni les Mirkava ne peuvent vaincre et qui reste au sud-Liban inébranlable, sont ceux-là la bonne stratégie défensive
Perez a dit aussi sur la 1701, qu’Israël n’avait d’autre choix, que c’est le maximum qu’il pouvait obtenir.

Seul recours d’Israël: le désarmement interne de la résistance

Je termine ce témoignage sur les propos de l’ancien chef d’Etat-major, Moshé Yaalone , et qui est actuellement ministre dans le gouvernement de Netanyahou, et dont les propos concerne l’intérieur libanais : il a dit : (il est clair chez moi que le Hezbollah est un phénomène enraciné qui ne peut être écrasé à travers une opération militaire et qu’il n’y a pas de solution pour éradiquer son dispositif balistique, c’est pour cela j’encourage l’action politique qui permet de le désarmer dans le cadre d’un processus politique interne) .

C’est-à-dire que le désarmement du Hezbollah doit devenir une revendication interne
Certains Libanais réalisent ce que les Israéliens veulent, en toute connaissance de cause, et en toute ignorance.
Yaalone poursuit : (pas de moyen d’arracher le Hezbollah du cœur des Chiites et pas de moyen de mettre fin à ses Katiouchas, c’est pour cela je propose d’organiser une action politique pour confiner le Hezbollah et pour que son armement soit perçu illégitime au Liban). Il en conclut que (c’est la seule solution d’Israël).
Ainsi en Israël, ils misent sur des données libanaises internes et les Libanais devraient s’éveiller. Une guerre à l’instar de celle de juillet n’a pu altérer cette résistance basée sur la lutte, le jihad, le sacrifice et l’abnégation… les insulteurs n’y pourront rien.

Le problème de la Syrie aussi: la Syrie d’el-Assad pas de Khaddam

Et lorsque les Israéliens et les Américains ont poursuivi leur lecture et leur évaluation, ils ont conclu qu’ils étaient aussi à un autre problème : la Syrie, et pas n’importe lesquelles, les inquiète. Bien entendu, ce n’est pas la Syrie des Khaddam qui les inquiète, mais celle de Bachar el-Assad
Des évolutions importantes ont eu lieu durant les dernières années en Syrie qui a pu mettre au point une stratégie militaire basée sur une vision claire qui a transformé la Syrie en une puissance militaire capable d’être une menace stratégique pour Israël et je sais de quoi je parle.

Lorsque le cerveau syrien s’est mis à étudier et à renouveler ses structures militaires, il a mis une nouvelle stratégie militaire basée sur la force de frappe balistique syrienne qui est de nos jours décisive. Pour Israël, ceci a nécessité une solution. Deuxièmement, la Syrie est le passage de la résistance, elle est le lien entre l’Iran et la résistance ; ceci est certes vrai mais elle est bien plus que ceci, elle est un soutien réel de la résistance au niveau militaire surtout : j’en donne deux indices : le premier n’est pas un secret car les Israéliens l’ont révélé : les plus importants projectiles qui se sont abattus sur Haïfa sont des missiles construits par l’industrie militaire syrienne. La Syrie n’est pas seulement un port ou un aéroport, mais un soutien réel. Elle a donné les armements les plus importants avec lesquels nous avons combattu au Liban et dans la bande de Gaza aussi.

C’est la Syrie et non l’Arabie et non l’Egypte qui a aidé la résistance à gaza

L’armement qui parvenait à la bande de Gaza et qui fait aujourd’hui peur à Israël et qui pour la première a permis aux Palestiniens de faire descendre dans les abris plus d’un million d’Israéliens, ce n’est pas le régime saoudien, ni le régime égyptien, ni les régimes arabes, qui l’ont acheminés, mais la Syrie et à travers la Syrie..
Cette direction syrienne est celle qui a pris des risques, au détriment de ses intérêts et de son existence même pour que la résistance au Liban et en Palestine soit forte
Quel régime arabe pourrait faire ceci ??
Que veut dire pour les Américains que la Syrie donne des armes pour le Hezbollah, le Hamas et le jihad islamique ?
lorsque ces régimes (arabes) interdisaient le pain et l’argent pour Gaza comme l’a fait l’Arabie saoudite, seule la Syrie a pris des risques pour le faire et pour envoyer des armes.. C’est la Syrie de Bashar el Assad, la Syrie des martyrs Assef Chawkatt, de Daoud Rajha, de Hassan Turkmani qui l’a fait !

L’Armée interdite

En ce jour, nous devons dire la vérité, qu’elle plaise ou déplaise, et que les insulteurs insultent !
En principe, il y a un projet américano-israélien qui interdit l’existence d’armées puissantes dans la région. Le tout pour l’intérêt d’Israël. Le maximum qui leur est permis est les forces de sécurité et non des armées. Et au cas où une armée est, elle devrait être équipée de a à z chez les Américains pour qu’ils soient rassurés que jamais elle ne combattra Israël. Regardez donc les armées arabes !
Pourquoi en Irak les Américains ont-ils en premier lieu dissout l’armée ? Sachant que c’est cette armée qui avait livré un combat dur aux Iraniens, qui a par la suite envahi le Koweït, qui a même tué les chiites et les kurdes… Pour la seule raison qu’elle était devenue puissante et indépendante et qu’elle se fournissait auprès des Russes. Aujourd’hui, l’Irak n’a plus d’armée et n’a qu’une police !
Seuls des services de police sont permis dans la région

Quelle armée dans cette région n’est pas soumise Américains : seule l’armée syrienne. Ça c’est la vérité
Après la guerre de juillet, il fallait la détruire …
Ce qui se passe ici est que les Américains et les Occidentaux exploitent des revendications justes de réformes et de démocratie, le tout pour faire entrer la Syrie dans une guerre. Il est interdit à l’opposition, même la plus nationale de dialoguer, car il faut à tout prix détruire la Syrie et son armée, et déchirer son peuple,.., comme ce qui s’est passé en Irak si la résistance n’avait persisté..

les commandant-martyrs: des compagons d’armes, des compagnons de route

Les Israéliens ont eu raison aujourd’hui de se réjouir, parce que les piliers de l’armée syrienne ont été tués.. C’est leur ambition qu’il ne reste pas d’armée en Syrie
Nous renouvelons l’appel pour préserver la Syrie, son peuple et son armée, à travers le dialogue

Aujourd’hui, les commandants-martyrs ont joué un grand rôle pour aider la résistance au Liban et en Palestine. Nous présentons nos condoléances à la direction et à l’armée syrienne, au peuple, à leurs familles, nous sommes tristes pour leur mort, mais saluons leur martyre.

Ces hommes étaient nos compagnons d’armes, nos compagnons de route, dans notre lutte contre l’ennemi sioniste. Nous sommes confiants que l’armée syrienne qui supporte l’insupportable parviendra à surmonter cette épreuve, et à poursuivre son devoir et a vaincre grâce aussi à ses dirigeants nationaux…

Israël poursuit son plan en Syrie, c’est ce qui s’y passe, mais lorsque la zizanie frappe, on ne peut plus distinguer le vrai du faux. Nous devons sortir de notre colère pour réfléchir un peu : pour savoir qui profite de ce qui se passe en Syrie.
Aujourd’hui, Clinton est venue dans la région. A-t-elle cherché à s’enquérir sur le peuple palestinien. Nullement ! Elle est venue rassurer les Israéliens sur les positions égyptiennes.

Les Américains sont en train de trinquer sur le sang du peuple syrien !!

Tout pour séparer l’Iran d’AlQuds

Sur la question iranienne, les Américains et les Israéliens savent très bien la centralité de l’Iran dans cette conjoncture : des études israéliennes prescrivent que pour se débarrasser de la résistance au Liban, en Palestine et ailleurs, il faut se débarrasser de l’Iran ; c’est leur seul préoccupation. Ils essaient tout : l’embargo, les sanctions, les liquidations, les attentats, des dizaines de chaines satellitaires en persan sont braquées sur ce pays pour inciter le peuple iranien contre le pouvoir. Ils ont tout fait pour que des Iraniens manifestent dans les rues de Téhéran le jour d’AlQuds et pour dire, (Ni Gaza, ni le Liban, l’Iran d’abord)

Ils ont tous essayé contre l’Iran mais aujourd’hui, et comme l’a dit le guide suprême, l’Iran est cent fois plus fort qu’il y a trente ans : c’est un grand pays, de par son peuple, son territoire et ses capacités matérielles.

Ils dramatisent en parlant de guerre. Mais notre destinée est de vivre dans une terre de guerres, d’être des hommes, des femmes des enfants de guerre.

Si La cause palestinienne revient aux régimes arabes, la Palestine est perdue à jamais

Gaza devrait se préoccuper pour son sort. Je m’adresse au peuple palestinien, et voudrais lui adresser un mot sincère : il sait que nous l’aimons, que nous lui sommes solidaires, que nous le soutenons et portons une partie du fardeau : Si la cause palestinienne revenait aux mains des régimes arabes, la Palestine sera perdue à jamais.. il y a un axe qui a payé le prix de son soutien aux cotés des Palestiniens qui est victime d’une attaque féroce et fait l’objet d’une des pire campagnes confessionnelles. C’est le sort du peuple palestinien qui est le premier visé !

Le dossier libanais:

Le renforcement de l’armée et la peur des Américains

S’agissant du renforcement de l’armée libanaise, tous les Libanais se disent unanimes sur cette question. Mais je doute ( …) les accusations lancées ces derniers jours à l’encontre de cette institution qui mettent en question le patriotisme et la neutralité de l’armée constituent la plus grande menace qui pèse sur lui.

Pour que nous ayons une armée forte il faut que nous ayons le courage de prendre des décisions fermes. C’est-à-dire ne pas avoir peur de l’ambassadrice américaine ou du général américain.

Les Américains (mentent) ils ne veulent pas donner des armes à l’armée qui puissent être utilisés contre « Israël ». Mais, ils avancent comme prétexte le fait d’avoir peur que ces armes tombent dans les mains du Hezbollah.

Nous leur disons : Donner les armes à l’armée, nous n’avons pas besoin de ses armes.

Pourtant l’Iran avait dit qu’il est prêt à octroyer ou à vendre à bas prix des armes à l’armée libanaise. Mais quel responsable a le courage au Liban de prendre une décision d’accepter le don de l’Iran?

Relation stratégique avec le CPL

Avec tout ce qui se passe aujourd’hui, je veux confirmer notre relation stratégique, cordiale, amicale et sincère avec tous nos alliés et nommément avec le Courant Patriotique Libre. Au cours des deux dernières semaines, des choses ont été dites sur cette relation.

Nous, au sein du Hezbollah, nous réaffirmons notre respect, notre appréciation et notre relation stratégique avec la personne du général Michel Aoun et avec les camarades au sein du CPL, ses cadres, ses membres et son public.

Je certifie que cette alliance est stratégique et que ce que nous avons accompli ensemble pendant six ans, notamment dans les jours difficiles, ne saurait être brisé par un désaccord ou l’hypothèse d’un désaccord sur une question sociale ou politique .

 La question sunnite-chiite

J’appelle tous les Libanais et surtout les partisans de la résistance à la patience et à la discipline et à ne surtout pas répondre aux provocations. Certains paient de l’argent pour pousser le Liban vers le chaos et la division confessionnelle.

Dans ce contexte, je voudrais aborder le sujet du pistolet en jouet, puisque des députés et des prédicateurs en Egypte, au Soudan et dans les pays du Golfe ont en parlé.

Ils ont montré à des fidèles rassemblés dans les mosquées un pistolet en jouet prétendant qu’il a été fabriqué par les chiites et qui ressort le son suivant : Tuez sayeda Aicha (la femme du prophète Mohammad (S)) .

Pourtant en réalité, la phrase en anglais émise par ce jouet ne dit rien de cela.

Qui empêche les entreprises occidentales et israéliennes de fabriquer un jouet qui appelle à tuer sayeda Aicha ou bien le Khalifa Abou Bakr ou Ali.

Et nous, les musulmans nous les croyons et nous nous entretuons. Nous sommes appelés à la vigilance.

D’où la nécessité d’un pacte d’honneur entre les diverses composantes confessionnelles aux termes duquel tout individu, de n’importe quelle communauté, qui se permettrait de s’en prendre à d’autres groupes devrait être désavoué par sa propre communauté.